
Fête de la randonnée 2022
Cette année la fête départementale de la randonnée aura lieu à Sorède
Territoire du liège
Sorède est membre de l'association RETECORK réseau Européen des territoires du liège.
Composé plus de 40 membres d'Espagne, Portugal, Italie et France, veut représenter et défendre les intérêts des collectivités territoriales où le secteur du liège est présent; contribuer à la mise en valeur et à la diffusion de l'héritage culturel et patrimonial lié à cette activité et assurer un développement local durable sur le plan économique et social.
Le territoire de la commune de Sorède s'étend jusque dans le massif des Albères.
Partez à la découverte des territoires du liège
Ne jetez pas les bouchons en liège !
Participez au recyclage en les déposant en mairie !
Des origines solaires
Cadran solaire "Himalaya"
Le cadran solaire de Sorède est labellisé "Année de la lumière 2015" organisée par l'UNESCO à lire sur le site www.lumiere2015.fr |
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Le dimanche 5 juin 2016, l’artiste Marc-André de Figuères, docteur en Arts et sciences de l’art, concepteur du cadran solaire Himalaya de Sorède, a présenté son oeuvre Cadran solaire Himalaya.
L'astronome Denis Savoie, directeur du département d'astronomie d'Universcience au Palais de la découverte a donné une conférence exceptionnelle sur les cadrans solaires : leur histoire, leur principe et leur lecture.
Il a ensuite réalisé sur le site même du cadran solaire Himalaya de Sorède, une démonstration et une explication du fonctionnement du cadran solaire permettant au grand public de comprendre le procédé astronomique présidant à la création de l'ouvrage et de lire l'heure solaire. Voir la vidéo
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Sorède, commune la plus ensoleillée de France, dispose d’une historique importante en matière de recherche et d’expérimentation sur les potentialités de l’énergie solaire. En 1900, c’est à Sorède que le physicien portugais Manuel Antonio Gomes dit « Padre Himalaya » fut le premier à expérimenter un four solaire.
En 2013, la commune a inauguré le Cadran solaire artistique de l’artiste Marc-André de Figuères, une oeuvre monumentale qui allie art contemporain et astronomie. Par cette oeuvre atypique, Sorède affirme sa vocation de site privilégié en matière d’observation du temps solaire et des phénomènes solaires.
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24h en 24s cadran solaire |
Vestiges du four solaire "Pyrhéliophore"
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C'est sur ce site que Manuel Antonio Gomes dit "Padre Himalaya", physicien portugais fut le premier à expérimenter un four solaire.
Ce four était composé d'un réflecteur de 5 mètres de diamètre équipé de miroirs métalliques fixés sur une structure métallique qui pouvait être orientée vers le soleil. |
La chaleur du soleil concentrée par les miroirs vers un four situé au centre de l'installation permit au savant d'obtenir en août 1900 une température de 900 degrés environ.
On peut voir encore de nos jours la base en béton support du rail circulaire sur lequel tournait la machine et aussi les restes de la plate-forme construite en pierres sèches.
Ce lieu a donc vu naître le premier four solaire industriel jamais réalisé dans le monde.
Après s'être livré à un certain nombre d'expériences durant trois mois sous le vieux château d'Ultrera au lieu dit « El coll del Buc », le savant déménagea son matériel et partit poursuivre son travail d'abord dans la région parisienne puis aux États-Unis. En 1904, il fit construire un four solaire beaucoup plus grand appelé "Pyrhéliophore", à Saint Louis en Louisiane. Cette année là le « Padre Himalaya » a obtenu le Grand Prix de l'exposition universelle.
La commune de Sorède reste la première au monde a avoir accueilli sur son territoire une plate forme expérimentale en matière d'énergie solaire et dont les applications scientifiques seront développées plus tard notamment à Mont Louis et Odeillo.
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Une copie du four de Sorède a été reconstruit sur le site du Mas del Ca et peut être visité.
Contactez Antoine Sanchez 06.85.92.29.33 antoi.sanchez@wanadoo.fr |
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Pour se rendre sur les vestiges du four emprunter la piste qui rejoint l'ermitage de Notre Dame du Château à partir de Sorède, jusqu'au parking (barrière) en voiture (25 à 30 minutes), vitesse limitée ou à pieds par le sentier (entre une heure et une heure et demie de marche). De l'ermitage, prendre à gauche le sentier balisé en jaune jusqu'au site (Altitude 520 m environ) 6 minutes de marche.
Vous y êtes : Admirez autour de vous cette extraordinaire vue panoramique sur les ruines d'Ultréra, la vallée de Lavail, la tour de la Massane, les Albères, la plaine du Roussillon et le littoral méditerranéen.
Qui était Manuel Antonio Gomes, Allias "Padre Himalaya" ?
Né le 9 décembre 1868, à Santiago de Cendufe, une des 51 localités de la commune d'Arcos de Valdevez au nord du Portugal, « Padre Himalaya » est mort le 21 décembre 1933.
Père de 25 brevets. Manuel Antonio Gomes était un grand savant et grand inventeur. Outre ses expériences sur les énergies solaires, ce scientifique fut le concepteur de canon, d'explosif, et même de procédé à faire tomber la pluie. Il étudia les énergies naturelles, le magnétisme, les forces telluriques, et tout ce qui préfigurait aux énergies nouvelles appelés aujourd'hui « Energies renouvelables ».
Ecclésiastique, scientiste II mourut malheureusement comme beaucoup de ces grands hommes dans l'anonymat le plus complet à 65 ans à Viena do Castello au Nord du Portugal...
Jacinto Rodrigues, professeur et spécialiste d'écologie urbaine à l'université de Porto qui a édité un livre de 400 pages sur la vie du « Padre Himalaya » a été à la base de la renaissance de ce grand scientiste.
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Tribune des conférenciers... Le Maire de Sorède présente Sorède, le village où le "Padre Himalaya" a fait ses premières recherches sur l'énergie solaire et obtenu en 1900 avec son installation, une température de 2500°C |
Réception du Maire de Sorède au salon d'honneur de la Mairie d'ARCOS |
Un livre, un film...
En décembre 2004 à Arcos de Valdevez (Portugal), à l'occasion de la commémoration du centenaire du grand prix de l'exposition universelle obtenu par le Padre Himalaya de 1904 aux USA, un film de 55 minutes sur la vie d'Himalaya a été projeté. Ce film a également été projeté en juin 2005 à Sorède à l'occasion des journées du soleil organisées par « Energies Renouvelables 66 » (CCI des P.O.).
Opération façade
Si vous habitez dans le centre ancien et si vous avez des projets de rénovation de type enduits, peintures, menuiseries et zinguerie, vous pouvez bénéficier d'une aide financière de la Communauté de Communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris qui encourage la restauration et la mise en valeur du patrimoine bâti des villages.
Vous pouvez vous adresser en mairie au service urbanisme : accueil du public le lundi de 9h à 12h et de 15h à 17h, et le mercredi de 16h à 18h.
Tél 04.68.89.52.49 mail : urba@mairie-sorede.fr
Permanence de l'adjointe déléguée à l'urbanisme, Anne-Marie BRUNIE, le lundi de 15h à 17h.
Consultez la page web du site de la Communauté de Communes des Albères-Côte vermeille-Illibéris et vérifiez si votre projet se situe dans le périmètre concerné par l'opération façade :
Enfin, pour de plus amples précisions ou renseignements techniques n'hésitez pas à contacter notre expert conseil :
Le Bureau d'Etude Patrimoine Habitat,
3 impasse Jean Jacques Rousseau à 66000 Perpignan,
Standard : 04 68 34 34 34 - @mail : patrimoinehabitat@orange.fr
Un patrimoine authentique
Eglise paroissiale Saint Assiscle et Sainte Victoire
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"Sant Assiscle Glorios y Victoria Hermosa"
Datation : XVIII° siècle (Baroque)
Historique : Construite dans le cœur fortifié du village l'église de SOREDE est dédiée depuis le XIVème siècle à St Assiscle et Ste Victoire, elle remplace très certainement la chapelle disparue de N. Dame de la Coberta.
L'église dans sa forme actuelle date de 1733. Une inscription au-dessus de la porte d’entrée à l’extérieur, mentionne la date de construction : " Populus me fecit 1733 ".
La cloche Ouest, au son clair a été fabriquée en 1709.
En 1879, le conseil municipal décide la construction d'une tour-horloge en brique rouge, d'autres travaux auront lieu notamment en 1892 (fenêtre et élévation de la façade) en 1960 (nouvelle porte) et en 1970 (dépendances). |
Sur le mur de façade de l'Eglise où l'on jouait jadis à «la pilota», on pouvait lire une inscription «République française - Liberté - Egalité - Fraternité» datant de 1905.
A l'intérieur l'antique rétable du chœur principal disparut au XIXème siècle, seules restent les statues des saints patrons du village.
Cette église possède de nombreuses chapelles latérales dédiées à des saints : Saint Antoine de Padoue, Notre Dame de Lourdes,...
Description du rétable : le rétable latéral de l'église récemment restauré date du XVIIIème. Il retrace 4 étapes importantes de la vie de Marie de Nazareth.
Découvrez la description des différents tableaux du rétable doré.
Notre Dame du Château
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Inauguré, en 1681, le nouvel ermitage sera agrandi et amélioré au cours des siècles.
Une première confrérie dont la fondation fut autorisée par le pape Innocent XI vit le jour dès 1682. Le chanoine François de Vilaplane en était le directeur.
Au XVIIIème siècle Joseph Calmetas d'ELNE fit construire à ses frais deux chambres et la sacristie. La cuisine sur la fontaine et le camaril datent du XIXème siècle. |
En 1840, le conseil des fabriques acheta 200 ares de terrain pour planter des arbres.
A partir du XXe siècle, alors que les ermites ont disparu l'entretien de la chapelle est confiée aux curés du village, en 1970 l'association de Notre Dame du Château prendra le relais et grâce principalement aux finances de la population, l'ermitage est complètement restauré après qu'un terrible incendie ne réduise tout à néant en ce début du XXIe siècle.
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Autour de la statue de la vierge vénérée, qui a pu être sauvée, l'ermitage s'est reconstruit rapidement et désormais la population de notre village peut rechanter le goig :
Aquest poble de SUREDA
"Senyora no l'olvideu
Temps de pesta fam y guerre
Vostre favor li doneu"
Lavall de Saint Marti de Montbram
La vallée de Saint Martin de Montbram a été habitée dès la préhistoire (néolithique comme en témoignent les recherches effectuées à la cova de la Tortuga (abri de la tortue) ou au champ d'urnes de la pave. La première église qui est mentionnée en 823 dans un précepte de Louis Le Pieux précise qu'elle avait été la «cella» primitive de l'abbaye de Saint-André, transférée au XIème siècle sous l'abbé MIRON.
L'église actuelle dédiée à Saint-Martin est du XIIème siècle (campanile trinitaire - portail en pierre taillée.
Défendue par les châteaux d'ULTRERA de MONTBRAM et la tour de la MASSANE (Pera-Bona), cette vallée lieu de passage au cœur des Albères, a vu en 1285 le passage des troupes françaises conduites par le Roi Philippe le Hardi.
Relativement habitée au Moyen Age, 17 focs en 1370, 14 en 1378, la vallée va ensuite se dépeupler.
Le 6 avril 1567 le seigneur Antoine d'OMS y installe des familles venues de la région de l'ASPRE, en 1596 la commune de LAVAIL a pour maire Michel LLINAS. C'est le 18 décembre 1822 par ordonnance du roi de France que LAVAIL est rattaché à la commune de SOREDE.
Au XIXe siècle l'orthographe de ce nom de lieu sera modifiée LAVALL deviendra LAVAIL, à cette époque là, la vallée produit des fromages, chevreaux, volailles, oeufs, mais aussi du bois, du charbon et du liège, elle garde un aspect sauvage en 1836, un des derniers loup des Albères y sera tué.
Aujourd'hui les travaux ruraux sont remplacés par l'économie touristique. Très fréquenté en été, LAVAIL est le point de départ de nombreuses randonnées.
En saison estivale, l'accès est réglementé (risques d'incendies).
Le martinet - forge catalane
En 1784, le marquis d'Oms décida de faire contruire un martinet (forge qui transforme des barres de fer en clous, fers à cheval...) sur la rive droite du Tassio, rivière de Sorède, en aval de la grande forge qu'il possédait depuis 1749.
Le bâtiment possédait deux particularités : technologique, avec l'utilisation d'une trompe à eau à la place des classiques soufflets, et architecturale, avec un petit aqueduc porté par trois petites arches, elles-mêmes supportées par deux grandes arches.
Ce martinet fonctionna jusqu'en 1793, puis livré au pillage et au temps, il est connu des Sorédiens sous le nom d'église ce qui le protègera.
En 2003, apprenant qu'il va être détruit pour laisser place à une villa, la municipalité décida de l'acheter et une poignée de bénévoles et de passionnés créa l'association P.A.S.T.O.R.
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L'association PASTOR est d'abord allée visiter plusieurs forges catalanes.
Après avoir détruit la végétation, des petites arches ruinées ont été découvertes, ainsi que le toit de l'atelier à terre, les murs même pas à hauteur d'homme et la montagne de gravas des constructions modernes du lotissement de la "vallée Heureuse".
Il fût adopté comme règle de ne faire appel à aucune entreprise de travaux publique, de n'utiliser que les matériaux du site (pierres disséminées ou prises dans la rivière). Aucune machine moderne n'est utilisée à l'exception d'une bétonnière et d'un treuil électrique.
Les passionnés y ont travaillé en moyenne deux matinées par mois et aujourd'hui les résultats sont là.
Le site est visitable pour les écoles et les particuliers. Des visites guidées sont organisées se renseigner à l'office de tourisme de Sorède 04.68.89.31.17 et pour tout connaître sur l'histoire du martinet visitez le site de l'association PASTOR
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